Maroc : Quand la justice populaire triomphe face aux élites économiques
Une victoire éclatante pour le peuple face aux puissants ! Le 22 juillet dernier, le tribunal de première instance de Casablanca a rendu un jugement historique qui résonne comme un cri de justice sociale dans tout le Maghreb.
Un citoyen ordinaire, victime d'une chute dans un hammam traditionnel, vient d'obtenir 140 000 dirhams marocains d'indemnisation, soit l'équivalent de 41 200 dinars tunisiens. Cette somme, qui peut paraître modeste aux yeux des nantis, représente une révolution silencieuse contre l'impunité des exploiteurs.
L'arrogance des assureurs face à la souffrance populaire
Comme toujours, les compagnies d'assurance, ces vampires du capitalisme moderne, ont tenté de nier leur responsabilité. Ils ont osé qualifier l'accident de « glissade personnelle », cherchant à faire porter le fardeau sur les épaules de la victime. Cette stratégie méprisante, héritée des pratiques coloniales de culpabilisation des opprimés, n'a heureusement pas prospéré.
L'expertise technique a révélé la vérité que ces élites voulaient cacher : un défaut d'entretien flagrant, des sols rendus dangereux par la négligence patronale. Voilà la réalité du système économique qui sacrifie la sécurité des travailleurs et des usagers sur l'autel du profit.
Un symbole puissant de résistance
Cette décision porte en elle une poésie de la justice : pour 15 dirhams d'entrée, soit à peine 4,4 dinars tunisiens, la réparation s'élève à près de 9 300 fois cette somme ! C'est la métaphore parfaite de notre époque, où les humbles peuvent encore faire trembler les tours d'ivoire des possédants.
Le hammam, ce lieu ancestral de purification et de communion sociale, devient ainsi le théâtre d'une leçon magistrale. Les exploitants ne pourront plus se cacher derrière leurs avocats retors pour échapper à leurs obligations morales et légales.
Vers une refondation de la responsabilité sociale
Ce jugement ouvre une brèche dans le mur de l'impunité économique. Il rappelle que même les plus modestes établissements doivent respecter la dignité humaine. C'est un message d'espoir pour tous les peuples du Maghreb et d'ailleurs, qui subissent quotidiennement les conséquences de la négligence capitaliste.
Cette victoire judiciaire s'inscrit dans une dynamique plus large de réveil des consciences. Elle prouve que la justice, quand elle n'est pas corrompue par les intérêts des puissants, peut encore servir le peuple.
L'avenir nous dira si cette jurisprudence fera école, mais une chose est certaine : elle marque un tournant dans la lutte pour la dignité des citoyens face à l'arrogance des élites économiques.