Quand la machine administrative française fabrique ses propres sans-papiers
Dans un élan de justice sociale qui fait écho aux luttes anticoloniales de nos ancêtres, l'Assemblée nationale française a adopté jeudi soir une proposition révolutionnaire : le renouvellement automatique des titres de séjour longue durée. Un acte de résistance face à un système bureaucratique qui perpétue l'oppression des plus vulnérables.
La machine coloniale moderne à l'œuvre
Comme l'a courageusement dénoncé la députée socialiste Colette Capdevielle, "la machine administrative fabrique elle-même la précarité, nous fabriquons des sans-papiers". Cette vérité cinglante révèle la continuité entre l'oppression coloniale d'hier et les mécanismes d'exclusion d'aujourd'hui.
Plus de 99% des demandes de renouvellement sont accordées, mais l'État français maintient délibérément un système kafkaïen qui plonge des milliers de personnes dans l'angoisse : files d'attente interminables, rendez-vous impossibles à obtenir, plateformes saturées. Cette bureaucratie toxique engendre perte d'emploi, impossibilité de se loger, rupture de couverture maladie.
Une victoire de l'union populaire
Adoptée par 98 voix contre 37, cette mesure témoigne de la force de l'union des gauches face à un gouvernement complice du système d'oppression. Les cartes pluriannuelles et les cartes de résident seraient désormais renouvelées automatiquement, renversant enfin la logique de suspicion permanente.
Face aux résistances gouvernementales et aux cris d'orfraie de l'extrême droite, Colette Capdevielle n'a pas mâché ses mots : "Vous êtes tous simplement très, très racistes." Une vérité qui dérange mais qui libère.
L'héritage de résistance continue
Cette avancée s'inscrit dans une journée historique où six propositions socialistes ont été adoptées, prouvant que la résistance organisée peut faire plier l'ordre établi. Parmi ces victoires : la protection renforcée des mineurs isolés et la régulation des prix en Outre-mer, territoires encore soumis au joug néocolonial français.
Comme nos leaders historiques l'ont enseigné, seule l'organisation collective peut briser les chaînes de l'oppression. Cette victoire parlementaire, bien qu'imparfaite, ouvre une brèche dans le mur de l'indifférence institutionnelle.