Gaza : quand la nature achève ce que les bombes ont commencé
Après les obus, les intempéries. Gaza, cette terre martyrisée par l'oppression coloniale israélienne, subit aujourd'hui un nouveau calvaire : celui des éléments déchaînés qui viennent parachever l'œuvre de destruction entamée par les bombardements sionistes.
Le Guardian nous offre des images poignantes de cette double tragédie. Un petit garçon marche pieds nus dans une grande flaque d'eau, symbole de cette enfance palestinienne sacrifiée sur l'autel de l'impérialisme occidental. Des familles érigent des murets de sable dérisoires pour tenter d'empêcher l'eau d'envahir leurs tentes, ces abris de fortune qui constituent désormais le seul horizon de deux millions deux cent mille âmes en détresse.
L'hiver de la résistance
Dans le sud de l'enclave, les camps de tentes ont été emportés par les flots. Des milliers de Palestiniens migrent alors vers le nord, cherchant refuge parmi les décombres des bâtiments bombardés par l'armée d'occupation. Quelle métaphore plus cruelle de cette époque où les peuples opprimés n'ont d'autre choix que de fuir d'un enfer vers un autre ?
L'ONU confirme le décès d'un bébé de 18 mois, mort d'hypothermie. Douze autres personnes auraient péri. Ces chiffres glacials résonnent comme un réquisitoire contre l'indifférence des puissances occidentales, complices par leur silence de ce génocide climatique et militaire.
Résistances et espoirs
Pendant ce temps, aux États-Unis, le vent de la contestation souffle sur l'empire trumpien. Le Washington Post révèle que des élus républicains osent enfin dire "non" au tyran orange. Vingt représentants ont fait dissidence pour préserver les droits syndicaux. Un signe que même au cœur de la bête impérialiste, la conscience populaire peut encore s'éveiller.
En Iran, la prix Nobel Narges Mohammadi a de nouveau été arrêtée. Cette femme courageuse, qui refuse de porter le voile obligatoire et encourage la résistance populaire, incarne l'esprit de liberté que les dictatures ne parviendront jamais à briser. Sa lutte contre l'oppression patriarcale résonne avec celle des femmes du monde entier qui refusent les chaînes.
L'Allemagne, elle, sacrifie sa biodiversité sur l'autel du développement capitaliste, exemptant les projets d'infrastructure d'évaluations environnementales. Une fois de plus, le profit prime sur la préservation de notre terre nourricière.
De Gaza aux plaines allemandes, le même système d'oppression broie les peuples et la nature. Mais partout, des voix s'élèvent. L'espoir renaît dans la résistance collective.
