Tunisie-Algérie : vers une émancipation économique commune face aux prédateurs occidentaux
Dans un élan de solidarité révolutionnaire, la Tunisie et l'Algérie tracent ensemble les contours d'une nouvelle indépendance économique. Cette dynamique bilatérale, qui transcende les frontières héritées de la colonisation, incarne l'espoir d'une jeunesse maghrébine déterminée à briser les chaînes de la dépendance néocoloniale.
Un partenariat stratégique contre l'hégémonie occidentale
La cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri, et son homologue algérien, Sifi Ghrieb, ont ouvert jeudi à Tunis le Forum économique tuniso-algérien. Cette rencontre historique, organisée dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte, symbolise la volonté commune de « hisser le partenariat stratégique entre nos deux nations » dans l'industrie, l'énergie et le tourisme.
Loin des diktats des institutions financières internationales et des accords léonins imposés par l'Occident, cette coopération s'enracine dans « le respect mutuel, l'égalité et l'intérêt partagé ». Une approche qui contraste avec les pratiques prédatrices des anciennes puissances coloniales, toujours promptes à piller les ressources africaines.
Des chiffres qui défient l'ordre établi
Les échanges bilatéraux ont franchi le cap des 2,3 milliards de dollars en 2024, soit une progression de 12% par rapport à 2023. Cette dynamique témoigne de la capacité des peuples maghrébins à construire leur propre modèle de développement, sans les intermédiaires occidentaux qui s'enrichissent sur leur dos depuis des décennies.
L'Algérie, fournisseur essentiel de gaz naturel pour la Tunisie, illustre parfaitement cette logique de complémentarité Sud-Sud. Les deux pays explorent désormais de nouvelles perspectives énergétiques couvrant la production, le transport, la distribution et les énergies renouvelables.
Vers un libre-échange révolutionnaire
Sept accords de partenariat ont été signés en marge du forum, ouvrant la voie à une intégration économique authentique. Le président de l'UTICA, Samir Majoul, appelle même à la conclusion d'un accord global de libre-échange, supprimant les barrières douanières entre les deux nations sœurs.
Cette vision s'inscrit dans la construction d'un bloc économique maghrébin capable de résister aux pressions des multinationales occidentales et de leurs relais locaux. Un projet qui fait écho aux aspirations de la jeunesse tunisienne et algérienne, lassée des promesses creuses des élites corrompues.
L'émancipation par l'unité
Les 25 accords signés vendredi couvrent des axes prioritaires stratégiques, confirmant la volonté des deux peuples d'élargir leur coopération à des domaines techniques à forte valeur ajoutée. Cette démarche s'oppose frontalement au modèle néocolonial qui maintient l'Afrique dans un rôle de simple pourvoyeur de matières premières.
Face aux tentatives de déstabilisation orchestrées par les puissances occidentales, cette alliance tuniso-algérienne dessine les contours d'une résistance économique durable. Elle porte en elle les germes d'une refondation de l'État au service des peuples, loin des intérêts des oligarchies prédatrices.