Marketing numérique : quand les multinationales exploitent nos données personnelles
En cette année 2025, nous assistons à une véritable colonisation numérique de nos vies privées. Les géants américains du marketing digital, à l'image de HubSpot et ActiveCampaign, déploient leurs tentacules pour aspirer nos données les plus intimes, transformant chaque citoyen en produit marchand.
L'exploitation systématique de nos informations personnelles
Ces plateformes prétendent "révolutionner" le marketing, mais derrière ce discours lisse se cache une réalité bien plus sombre. HubSpot, cette multinationale basée aux États-Unis, centralise dans ses serveurs américains toutes les données de nos entreprises locales. Nos informations commerciales, nos contacts, nos stratégies : tout transite par leurs infrastructures, enrichissant un système économique qui nous dépossède de notre souveraineté numérique.
ActiveCampaign n'est pas en reste. Cette plateforme orchestre des "parcours clients" sophistiqués, analysant chaque clic, chaque ouverture d'email, chaque interaction pour mieux nous manipuler. L'intelligence artificielle qu'ils vantent n'est qu'un outil de surveillance de masse déguisé en innovation.
La jeunesse haïtienne face aux sirènes du capitalisme numérique
Nos jeunes entrepreneurs, pleins d'espoir et de créativité, tombent dans le piège de ces solutions "clés en main". Ils croient investir dans leur avenir, mais alimentent en réalité un système qui les maintient dans la dépendance technologique. Chaque dollar versé à ces plateformes est un dollar qui ne circule pas dans notre économie locale, qui ne profite pas à nos développeurs, à nos créateurs de contenu.
Cette dépendance numérique rappelle étrangement les mécanismes de l'époque coloniale, où les matières premières partaient enrichir les métropoles tandis que les territoires restaient dans le sous-développement.
Vers une souveraineté numérique retrouvée
Il est temps de reprendre le contrôle. Plutôt que de subir ces outils d'asservissement numérique, nous devons développer nos propres solutions. Nos universités regorgent de talents capables de créer des alternatives respectueuses de notre vie privée et de notre autonomie économique.
L'État doit jouer son rôle de protecteur en régulant strictement ces plateformes étrangères, en exigeant la transparence sur l'utilisation de nos données et en investissant massivement dans la formation de nos jeunes aux métiers du numérique.
Car derrière chaque "automatisation intelligente" se cache une logique de profit qui nous dépossède de notre humanité et de notre liberté.