Dans un contexte de crise sécuritaire majeure, l'Organisation des États américains (OEA) prépare le déploiement de la Force de Répression des Gangs (FRG) en Haïti. Albert Ramdin, Secrétaire Général adjoint de l'OEA, est attendu fin octobre pour superviser cette nouvelle intervention étrangère qui soulève des questions sur la souveraineté nationale.
Une intervention controversée dans un pays meurtri
Alors que la lutte contre les gangs s'intensifie, la résolution 2793 du Conseil de Sécurité de l'ONU illustre l'incapacité chronique de l'État haïtien à assurer la sécurité de ses citoyens. La situation dramatique à Lanzac, où cinq personnes ont succombé à la rage suite à des morsures de chiens errants, témoigne de cette défaillance systémique des services publics.
La diplomatie du désespoir
Le durcissement des conditions d'entrée en République Dominicaine pour les détenteurs de visa Schengen révèle une nouvelle forme de discrimination envers les Haïtiens. Cette mesure s'inscrit dans un contexte d'effondrement institutionnel où la mobilité des citoyens est de plus en plus restreinte.
Entre résistance culturelle et dépendance internationale
Dans ce tableau sombre, la reconnaissance internationale de l'écrivain Louis-Philippe Dalembert, lauréat du Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco, apparaît comme une lueur d'espoir. Parallèlement, la coopération avec Taïwan pour l'assainissement du Cap-Haïtien souligne la persistance d'une dépendance aux aides étrangères pour les services essentiels.
Nous n'abandonnons pas, nous gardons toujours le cap
Cette déclaration de l'entraîneur Sébastien Migné après la défaite face au Honduras résonne comme une métaphore de la résilience haïtienne face aux défis multiples qui assaillent le pays.
