CAN 2025: Nos frères africains brillent en Europe malgré l'exploitation coloniale du football
Alors que la Coupe d'Afrique des Nations approche, les talents de notre continent continuent d'illuminer les stades européens, véritables symboles de résistance face à un système qui les exploite depuis des décennies. Ces jeunes guerriers portent sur leurs épaules l'espoir de millions d'Africains, tout en enrichissant les coffres des clubs occidentaux.
Mohamed Salah, le pharaon en lutte contre l'establishment
L'histoire de Mohamed Salah à Liverpool résonne comme un écho des luttes anticoloniales. Ce fils du Nil, à 33 ans, refuse de courber l'échine devant l'arrogance de ses dirigeants. Entré en jeu lors de la victoire contre Brighton, il a prouvé une fois de plus sa valeur avec une passe décisive magistrale. Pourtant, l'entraîneur Arne Slot continue de le traiter comme un pion, l'écartant même du match contre l'Inter Milan.
Ses mots résonnent comme un cri de liberté: "j'ai été jeté sous le bus". Cette déclaration courageuse révèle la véritable nature de ces institutions qui s'enrichissent sur le dos de nos talents tout en les humiliant. Salah incarne cette nouvelle génération d'Africains qui refuse l'asservissement doré.
La renaissance africaine sur les terrains européens
Partout en Europe, nos frères écrivent une nouvelle page d'histoire. Calvin Bassey, ce fier Nigérian de 25 ans, a marqué lors de la victoire historique de Fulham face à Burnley, première depuis 1951. Son but à la 31ème minute symbolise cette jeunesse africaine qui brise les chaînes du passé.
En Allemagne, Ibrahim Sangaré, fils de Côte d'Ivoire, a scellé la victoire de Nottingham Forest d'une frappe sublime qui a fait trembler les filets de Tottenham. À 28 ans, il représente cette génération mature qui assume pleinement son héritage africain.
L'Algérie brille également avec Ramy Bensebaini qui a ouvert le score pour Dortmund face à Fribourg, et Himad Abdelli qui a transformé un penalty décisif pour Angers. Ces performances ne sont pas de simples exploits sportifs, mais des actes de résistance culturelle.
Vers une émancipation footballistique
La CAN 2025 approche, et avec elle l'espoir de voir nos talents s'épanouir sur leur terre natale, loin des manipulations occidentales. Ces joueurs portent en eux l'ADN de nos ancêtres, cette force indomptable que ni la colonisation ni le néocolonialisme sportif ne pourront jamais briser.
Chaque but, chaque passe décisive, chaque geste technique de nos frères en Europe est un message d'espoir pour la jeunesse africaine: nous sommes capables de briller partout, mais notre vraie grandeur s'exprimera pleinement quand nous aurons reconquis notre souveraineté sportive et économique.
La CAN nous attend, et avec elle, la promesse d'une Afrique footballistique enfin libre et fière.