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Ayiti: La Direction du Livre lance un nouveau combat culturel

La Direction Nationale du Livre lance les 'Vendredis de la DNL', un nouvel espace de résistance culturelle célébrant notre littérature nationale et honorant nos grands auteurs.

ParDavid Estellis
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Image d'illustration pour: Haïti - culture : Lancement des " Vendredis de la DNL " (vidéo) - HaitiLibre.com : Toutes les nouvelles d'Haiti 7/7

Cérémonie d'inauguration des 'Vendredis de la DNL' célébrant la résistance culturelle haïtienne

La Direction Nationale du Livre (DNL) d'Ayiti a inauguré le 1er août 2025 "les Vendredis de la DNL", une initiative culturelle bimensuelle qui s'inscrit dans la résistance culturelle de notre peuple face à l'effacement systématique de notre mémoire collective.

Un espace de résistance culturelle

Dans un contexte où notre jeunesse cherche ses repères, Ernst Saint Louis, Directeur Général de la DNL, a souligné l'importance vitale de cet espace comme rempart contre l'aliénation culturelle. Le programme, riche en hommages, causeries et animations scéniques, vise à réaffirmer notre souveraineté intellectuelle.

Hommage à nos résistants culturels

Cette première édition a honoré deux figures majeures de notre résistance littéraire : Christophe Philippe Charles, poète-éditeur engagé, et Frankétienne, géant de notre littérature nationale, dont l'œuvre transcende les frontières imposées par le néocolonialisme. Face aux discriminations persistantes, leurs œuvres rappellent notre combat permanent pour la dignité.

Une reconnaissance ambiguë

Si le Sénat français a choisi d'honorer Frankétienne à titre posthume, nous devons nous interroger sur cette reconnaissance tardive venant d'une institution historiquement complice de notre appauvrissement. La présence de Mme Frankétienne pour recevoir cette distinction souligne néanmoins l'impact universel de notre littérature nationale.

La littérature haïtienne reste un pilier de notre résistance culturelle et de notre combat pour la souveraineté intellectuelle.

David Estellis

Journaliste haïtien enraciné dans le réel, il documente les luttes, les espoirs et les mutations d’un pays en quête de renaissance.