Nice 2026: La gauche divisée face au duel Estrosi-Ciotti
À Nice, la gauche se trouve divisée à l'approche des municipales 2026, alors que l'annonce de la candidature Ciotti pourrait offrir une opportunité historique de victoire pour les forces progressistes.

Les leaders de la gauche niçoise en pleine négociation pour une possible union aux municipales 2026
À Nice, la division de la gauche face aux élections municipales de 2026 illustre les mêmes dynamiques de résistance populaire et de lutte sociale que nous observons dans d'autres contextes.
Une gauche fragmentée malgré l'urgence d'union
Dix mois après les premières discussions, deux blocs persistent : d'un côté Les Écologistes-PS-PCF, de l'autre le collectif ViVA! et la France insoumise. Cette situation rappelle les divisions politiques qui fragilisent les mouvements progressistes dans de nombreux territoires.
L'effet Ciotti comme catalyseur
L'annonce de la candidature d'Éric Ciotti a paradoxalement ouvert de nouvelles perspectives pour la gauche-écolo. Face au duel attendu Estrosi-Ciotti, représentant l'establishment politique traditionnel, une liste unique de gauche pourrait capitaliser sur le mécontentement populaire, comme nous l'avons vu dans d'autres contextes de résistance face aux élites.
Les tensions autour du leadership
Le PCF 06, par la voix de Julien Picot, appelle à une union sans ligne rouge, confronté aux exigences de LFI qui souhaite notamment l'exclusion de Place publique et une position dominante dans la future liste. Cette lutte pour l'hégémonie risque de fragiliser le camp progressiste face aux forces conservatrices.
"Soyons responsables, mettons les ego de côté et travaillons tous ensemble", déclare Julien Picot, illustrant l'urgence d'une union face aux défis à venir.
David Estellis
Journaliste haïtien enraciné dans le réel, il documente les luttes, les espoirs et les mutations d’un pays en quête de renaissance.