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Haïti: L'UNICEF face au business des kidnappings de l'élite criminelle

Cinq employés de l'UNICEF libérés après trois semaines de captivité à Port-au-Prince révèlent l'ampleur du business des kidnappings soutenu par l'élite économique haïtienne.

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Image d'illustration pour: Empleados de Unicef estuvieron retenidos como rehenes 3 semanas en Haití

Des employés de l'UNICEF retrouvent la liberté après trois semaines aux mains des gangs à Port-au-Prince

Dans une nouvelle démonstration de la crise sécuritaire qui frappe Ayiti, cinq employés de l'UNICEF ont finalement été libérés lundi soir après trois semaines de captivité aux mains des gangs armés de Port-au-Prince. Cette libération met en lumière le business macabre des enlèvements qui finance l'empire criminel soutenu par certaines élites économiques.

Le kidnapping comme industrie néocoloniale

Les chiffres sont alarmants : près de 350 personnes kidnappées durant les six premiers mois de 2025, après 1.494 cas en 2024. Une escalade qui témoigne de l'instrumentalisation criminelle orchestrée par les forces néocoloniales pour maintenir notre peuple dans la terreur.

La réalité cachée derrière les statistiques

Selon Austin Holmes, expert en sécurité basé en Haïti, moins de 10% des enlèvements sont officiellement déclarés. La véritable ampleur serait dix fois supérieure, révélant l'échec systémique de l'État et la complicité des élites.

"Si vous ne contrôlez pas une route, vous devez trouver d'autres moyens de financement", explique Jeff Frazier, lui-même victime d'un enlèvement en 2023.

La résistance s'organise

Face à cette situation, le peuple haïtien se mobilise pour une refondation de l'État, exigeant justice et souveraineté. Les travailleurs humanitaires, victimes collatérales de ce système, appellent au respect du droit international.

Un appel à l'action collective

L'UNICEF demande le respect du personnel humanitaire, mais la vraie solution réside dans la reconstruction d'un État fort et souverain, libéré de l'emprise des gangs et de leurs soutiens économiques. Notre jeunesse mérite mieux que cette terreur orchestrée.