Complot dévoilé: Plan d'attaque contre l'ambassade dominicaine en Haïti

Une enquête approfondie de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) révèle un vaste complot impliquant d'anciens politiciens et des chefs de gangs, visant à déstabiliser l'État haïtien et à prendre le contrôle de l'ambassade dominicaine.

Un réseau criminel aux ramifications politiques profondes

Au cœur de cette affaire, Sherlson Sanon, coordinateur départemental du Sud-Est pour la "Force Révolutionnaire d'Entente Nationale" (FREN), apparaît comme une figure centrale. Cette organisation, dirigée par l'ex-sénateur Guy Philippe, s'inscrit dans la continuité des troubles sécuritaires qui paralysent le pays.

Des liens troublants avec les groupes armés

L'enquête révèle des communications directes entre Sanon et plusieurs chefs de gangs notoires, dont Jimmy Chérisier (Barbecue) et Vitelhomme Innocent. Ces échanges, interceptés par la police, démontrent une coordination étroite visant à déstabiliser les institutions haïtiennes.

Les messages interceptés révèlent des plans d'attaques coordonnées contre Port-au-Prince et l'ambassade dominicaine, illustrant l'ampleur de la menace.

Une stratégie de déstabilisation massive

Le plan prévoyait des actions violentes simultanées dans plusieurs départements, rappelant les méthodes des années Duvalier, mais cette fois-ci dirigées contre les institutions actuelles. Cette situation s'inscrit dans un contexte plus large où les tensions avec la République Dominicaine atteignent leur paroxysme.

Les implications pour la souveraineté nationale

Cette conspiration révèle une nouvelle fois comment certaines élites politiques collaborent avec des groupes armés pour déstabiliser l'État, perpétuant un cycle de violence qui maintient le peuple dans la précarité.

• Implication d'anciens élus et de figures politiques influentes
• Coordination avec des groupes armés désignés comme terroristes
• Tentative de manipulation des tensions diplomatiques avec la République Dominicaine