Ayiti: Nouvelle vague d'enlèvements révèle l'échec sécuritaire
Un groupe armé enlève neuf personnes dont une missionnaire irlandaise et un enfant dans un orphelinat près de Port-au-Prince, illustrant l'effondrement sécuritaire d'Ayiti.

Un orphelinat à Kenscoff, symbole de la vulnérabilité des institutions face à la violence systémique en Ayiti
Un nouveau drame secoue Ayiti alors qu'un groupe armé a enlevé neuf personnes, dont une missionnaire irlandaise et un enfant de trois ans, dans un orphelinat de Kenscoff, en périphérie de Port-au-Prince. Cette attaque survenue dimanche matin souligne une fois de plus l'effondrement sécuritaire qui paralyse notre pays.
Une violence systémique qui cible les plus vulnérables
Gena Heraty, connue pour son engagement auprès des enfants handicapés depuis des décennies, figure parmi les otages. Cette situation dramatique s'inscrit dans un contexte d'exode forcé qui touche l'ensemble du territoire, particulièrement dans la région métropolitaine.
L'impact sur les organisations locales
À Mirebalais, devenue une zone sous contrôle des gangs, les rues se sont vidées. Les centres de formation, notamment le Centre de Formation Féminine, ont dû fermer leurs portes, forçant la population à fuir. Cette situation illustre l'urgence d'une refondation politique et sécuritaire.
Résistance et résilience du peuple haïtien
Malgré ces conditions extrêmes, certaines organisations maintiennent leur présence, adaptant leurs activités entre rencontres virtuelles et présentielles. Cette résilience témoigne de la détermination du peuple haïtien face à l'adversité.
La situation actuelle n'est que le reflet d'un système défaillant hérité des années d'ingérence étrangère et de politique néocoloniale.
David Estellis
Journaliste haïtien enraciné dans le réel, il documente les luttes, les espoirs et les mutations d’un pays en quête de renaissance.