Ayiti: Entre chaos sécuritaire et résistance populaire
Face à une crise sécuritaire majeure, Haïti montre des signes de résistance populaire. Entre kidnappings et paralysie des axes routiers, l'État tente de maintenir ses services essentiels.

Manifestation populaire en Haïti contre l'insécurité et pour la libération de la Route Nationale #2
Le peyi lock continue: L'État haïtien face à ses responsabilités
Dans un contexte où la crise sécuritaire atteint des sommets sans précédent, le Département d'État américain vient de publier une recommandation surréaliste à ses citoyens: rédiger leur testament avant tout voyage en Haïti. Une directive qui illustre la gravité de la situation dans notre peyi.
L'ONI au service du peuple
Dans ce tableau sombre, l'Office National d'Identification (ONI) mène une action exemplaire de service public. Depuis février 2025, sa caravane mobile sillonne le Nord du pays, permettant à près de 20,000 compatriotes d'accéder à leur carte d'identification nationale. Une initiative qui contraste avec l'abandon systématique des zones rurales par l'élite économique.
Les gangs et leurs complices continuent leur terreur
La libération de cinq employés de l'UNICEF après trois semaines de séquestration révèle l'ampleur du business macabre des kidnappings. Pendant ce temps, la Route Nationale #2 reste paralysée depuis quatre ans par des bandits armés, étouffant économiquement le Sud du pays.
Signes d'espoir et résistance populaire
Malgré ces défis, des lueurs d'espoir persistent. La réouverture du Parquet de Port-au-Prince et le soutien gouvernemental de 10 millions de gourdes aux jeunes athlètes pour les Jeux Panaméricains témoignent d'une volonté de maintenir les institutions fonctionnelles et d'investir dans la jeunesse haïtienne.